Description
Joël Leick est peintre, photographe, graveur, poète. Il vit et travaille à Paris.
Il glane çà et là des instants d’humanité, à la guise de ses pas, dans la nature ou en milieu urbain. L’homme sait lever les yeux et dépasser les frontières du quotidien. Artiste voyageur, son regard poétique et engagé, enregistre ce que nous croisons chaque jour, sans même y prêter une particulière attention. Son œuvre conjugue l’art de la relation et la question du paysage : la chair entre en correspondance avec les éléments de la Nature.
L’artiste lie le réel et l’imaginaire associant plusieurs techniques, tels des collages émotionnels. Une œuvre composée d’impressions et d’émotions. L’artiste pose des mots sur les maux. Autodidacte, Joël Leick œuvre à l’intuition, laissant le geste guider la main. Il joue avec la lumière, les traces, le creux et le plein. Ses narrations sont des fragments de nos vies tourmentées, en quête de liberté sans condition.
Chaque œuvre est unique, produite à la main, sur des papiers Fine Art, imprimée sur la presse personnelle de l’artiste. Joël affectionne le dry print qu’il réalise à partir de ses photographies et la technique du monotype. Depuis 1985, de nombreuses éditions et expositions monographiques présentent les séries de Joël Leick. Certaines ont rejoint de grandes collections.
Winter, Landschaft et Les femmes indigo sont présentées pour la première fois au public. Ces trois séries mettent en scène la femme, ou plutôt les femmes. Ensemble, les créations dialoguent, se répondent et composent un univers sensuel et charnel.
Ces pièces uniques mettent en scène des corps de femmes, plus précisément des fragments de l’anatomie féminine. Des seins, un décolleté, un regard, des bas couture, un cul, des cuisses, ou encore un jeu de jambes sont associés à des petits papiers.
Un mot clé se hisse.
Le tout est enveloppé par le geste fluide et coloré de Joël Leick.
Cet exercice dada consiste à chiner, découper, coller, associer, fabriquer du sens et délivrer l’œuvre unique. L’artiste semble nous interpeller sur la présence précieuse du féminin dans son quotidien.
Un exercice impératif, tel un murmure.